Mon assiduité à ce blog semble suivre une pente inverse de la mobilisation dans les rues de Marseille...
Dans la cité phocéenne, comme dans le reste de l'Hexagone, le Mouvement national prend de l'ampleur et par le fait même, du chaos. Ce qui a commencé en procession rangée dans les rues des plus grandes villes (Paris, Lyon, Rennes, Marseille...) a redoublé d'ardeur dans les dernières semaines. Les journées de grève générale (pardon, action citoyenne) avec ces centaines de milliers à quelques millions... D'ailleurs, comment ce fait-il qu'une méthode statistique IDEM appliquée par deux corps opposés donne des résultats si différents? L'écart type de cette méthode est vraiment ÉNORME!!!
Bref, ces journées se succèdent mais la mobilisation ou la grogne ne cesse jamais totalement: grève rotatoire des corps de métier (surtout les transports qui donnent du fils à retordre pour aller et revenir du travail), raffineries et port bloqués (qui donnerons bientôt du fil à retorde pour aller et revenir du travail), grève des techniciens d'hygiène publique (rappelez-vous Toronto et imaginez Marseille...), lycée bloqués, étudiants en grève... En fait, on constate que la situation semble n'être plus sous le contrôle de degun, de personne quoi!
Nous sommes deux québécoises à regarder cette lame de fond balayer un pays qui cherche à reprendre son souffle, sa gaieté, sa vie politique: une situation qui rappelle malheureusement combien nous avons abandonnés la notion de possession de l'espace politique dans notre patelin à nous...
J'espère que les éboueurs vont reprendre vite le travail, le mistral d'automne cache - pour l'instant - l'odeur mais ça commence à chlinguer au Vieux Port...
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