20.11.10

Malade... complètement malade!

Il fallait bien que je sois dans un climat des plus tempérés pour choper la crève comme les Phocéens disent...

La semaine dernière a vu les derniers moments de l'expérience fellowshipéenne d'une amie. Peu importe la difficulté des moments, quitter cette terre qui vous a accueilli pendant tant de mois reste une source d'angoisse. On le sait tous: la Méditerranée finit par vous manquer même si vous êtes si heureux de la quitter. C'est le paradoxe que je suis sûre d'expérimenter!

Par ailleurs, Montpellier est une ville formidable en terme d'urbanisme. Développée sur la base de la mégalomanie d'un homme, dont la ville pour le deuil depuis plusieurs jours (tiens, ça me fait penser un peu à Montréal), l'organisation urbaine est saisissante de clareté, surtout pour la néoMarseillaise que je suis. Le chaos est présent bien sûr (nous sommes toujours dans le Sud) mais il a été canalisé dans une direction, focalisé sur une grande place ouvrant sur la vieille ville qui, en se parant de ses atours des Fêtes, invite franchement le consommateur à la dépense. La vaste Place de la Comédie est à voir au moins une fois... Très différent de la Place Rosseti à Nice (qui rappelle la Place Saint-Marc de Venise), la place très commerçante souligne l'étroitesse des rues du Vieux Montpellier tout en ouvrant le regard sur l'esplanade et sur... le centre commercial! Un peu américain? Pourtant non...

Mais n'oublions pas la raison première de mon passage à Montpellier: pour enrichir l'expérience française, je me suis inscrite finalement à un cours universitaire: le diplôme des techniques ultrasonographiques en anesthésie-réanimation. Je ne vous dis pas les commentaires de ma soeur sur mon incapacité à avoir un horaire normal.

Comme pour souligner les dires de ma chère soeurette, et bien, l'état viral semble vouloir avoir raison de ma voix, de mes sinus et de ma patience... Weekend repos!

10.11.10

Nice



Comment résumer une ville en un weekend ou en quelques lignes? Les premières impressions de Nice, lorsque l’on arrive par le train, sont conflictuelles : la ville est Opulence, quasi ostentatoire avec ses multiples églises, ses rues emplies de belles personnes et de magasins cossus mais la gare fait face à un quartier que l’on pourrait qualifier de socio-économiquement défavorisé.



Arrivées sur la célèbre Promenade des Anglais, on tombe sous le charme. Il est impossible de résister : on sent le désir de l’administration de conserver parfaits l’urbanisme et l’architecture pendant que la mer se rappelle à vous par grand bruits de vagues qui se fracassent sur les galets. Nice est l’incarnation du calme, du bien-être que permet l’existence sans souci monétaire.



Il faut voir Nice, j’y retournerai avec plaisir, en basse saison, alors que les quelques touristes qui restent se fondent dans une population qui souffle enfin, après le départ des masses. Peut-être est-ce cette langueur qui teinte le temps et l’ambiance du soleil couchant.


1.11.10

Saint-Rémy et les vignobles

La visite des environs provencaux a été parsemée de grandes et petites découvertes, de celle qui ne se font qu'avec l'attention et du temps...

Saint-Rémy est une jolie bourgade qui est habituée aux touristes, même en fin de saison. Malgré les difficultés pour trouver notre hébergement (il est parfois ardu de différencier la sortie de cour de la rue officielle), le séjour «chez l'habitant» fut mémorable: une dame avec une expérience formidable, un mas provençal emplie de livres, de souvenirs des quatres coins du globe et surtout d'histoire familiale comme il n'en existe qu'en Europe. Si vous désirez une expérience plus que particulière, L'Harmas est votre lieu de repos!




Sur le chemin, à Orgon, se trouve le monastère de Notre-Dame de Beauregard, qui de son nom nous indique la qualité de la vue qu'elle offre aux visiteurs. Il faut cependant être brave pour monter en automobile: on grimpe à flanc de montagne sur un peu plus d'un kilomètre -- fossé ou montagne, choissisez votre peur!!



Ensuite, les vignobles nous charment par leurs arômes, leurs vignes légères qui jouxtent les oliviers chargés, les batiments qui invitent à s'asseoir, parler et déguster.

Des recommandations? Plusieurs, l'expérience est tant personnelle! Mais, voici quelques vignobles qui ont touché mes papilles:

Valdition! Valdition, Valdition!! (un vignoble sans prétention, un accueil formidable!)

Chateau de Beaupré (des vins de garde à saisir)

Domaine de L'Estoublon (propriété du fils de la dame de L'Harmas, formidable propriété, vins assez chers, bon petit bistro selon les gens du coin)








Mais il faut revenir à la réalité! Demain commence une nouvelle étape: je suis séniorisée! Des nouvelles dès la fin de la semaine de mon périple hospitalier!