1.1.11

Rétrospective 2010 -

Une nouvelle année emplie de promesses, un nouveau chapître qui commence comme il se doit par un résumé du chapître précédent.

2010 fut l'année des changements, de l'adaptation, du stress... Rien je crois ne pourra dépasser le niveau d'anxiété des examens du Collège Royal: marathon intélectuel, guerre des nerfs tant pour l'entourage que pour l'examiné... Et pourtant, la joie ressentie à la fin du périple, à l'annonce du verdict, tant formidable soit-elle, est de courte durée. Retour à la réalité. Cette charnière fantasmée pendant tant de mois ne fait que relier deux états dont chacuns ont leurs difficultés.

Je ne peux pas écrire que mon début de pratique fut difficile: faire ce que l'on aime est rarement une corvée lourde. Mais tellement de chose à prévoir, à monter, à espérer, mes pensées étaient déjà à l'automne quelques secondes après ma première entrée dans ma nouvelle peau d'anesthésiologistes. Planifier un fellowship est un travail, la réalisation de l'échéance est un calvaire, la matérialisation, une source d'inconnu.

Et l'arrivée à Marseille, évènement dont je vous ai déjà relaté les tenants et aboutissants. La ville et l'organisation de travail (quelle expression!) incarne en fait la désorganisation. Stress et fatigue, journée de 12 heures, apprentissage d'un nouveau système dont certaines bases vont à l'encontre des valeurs acquises en 11 ans d'université (hierarchie, décision médicale basée sur l'opinion, implication professionnelle des apprenants laissant à désirer, structure d'enseignement ne tenant qu'à un fil...) mais apprentissage formidable sur soi-même, sur l'art de la régionale, sur la prise en charge du patient pédiatrique, sur comment se sortir d'une situation qui avait tous les ingrédients pour dégénérer! Deux côtés d'une même médaille.

Bien sûr, il y a le velour de ne pas être seule, de découvrir un pays magnifique et tellement différent, les voyages qui permettent l'évasion d'une réalité quelque fois dure. Des photos et des souvenirs, des histoires à vous raconter sur ces pages.

Et maintenant, 2011. Le terrain est bien déblayé, j'en vois toutes les embûches, les racines, les trous et les montagnes. J'en vois toutes les merveilles, les opportunités... Je me souhaite seulement pour l'an prochain de pouvoir prendre... des vacances!

Bonne année à tous! Je serai de retour au pays avant le passage à la dernière année du monde (si l'on se fie à tous ces scénario catastrophes)...

Prochain message: Paris, terre de la saison des Fêtes des Girard

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